Bilan mensuel – Octobre 2017


Quête du mieux voir, où en est-on ? C’est l’heure du rendez-vous mensuel de présentation des résultats, débrief et analyse : édition octobre 2017, c’est parti.

Régime

Suite à l’achat de plusieurs paires de lunettes en sous-correction, j’ai commencé à les porter à diverses occasions tout le long de la journée. Afin d’éviter les problèmes liés à la sur-correction et de maintenir la limite du flou pour challenger mes yeux, je porte deux corrections différentes pour deux situations différentes. Pour information, j’ai porté des lunettes pendant une soixantaine d’heures ce mois-ci.

Vision rapprochée

Par vision rapprochée, j’entend surtout le travail sur ordinateur. Après avoir fait quelques tests, je porte maintenant essentiellement des lunettes dont la correction est la suivante :

OD : (-1 170°)

OG : (-1 180°)

Je porte ces lunettes uniquement au bureau, devant un écran à environ 70 cm de mes yeux. Chez moi, devant mon ordinateur portable, elles ne sont pas nécessaire.

Vision lointaine

Pour la vision lointaine, il s’agit de regarder la télévision quand elle est à plusieurs mètres devant, du cinéma ou encore de la conduite nocturne. Pour ces activités, et après quelques tests, je porte surtout des lunettes dont la correction est la suivante :

OD : (-1,5 170°) -0,25

OG : (-1,5 180°) -0,25

En plus de ces corrections, je me suis aussi procuré des lunettes sténopéiques, aussi appelées lunettes à trous :

Je les ai portées quelques heures ce mois-ci, et je reviens bientôt avec un article complet sur cette curiosité du monde optique.

Résultats

Score iCare

Voici maintenant le score iCare :

Bilan mensuel - octobre 2017

Comme d’habitude, j’ai relevé cette mesure pratiquement tous les jours, elle est donc plutôt représentative de ce mois-ci.

Une très forte baisse ce mois-ci, qui fait revenir aux scores des mois précédents et qui laisse penser que le score du mois dernier était tout simplement une aberration statistique.

Afin de vérifier la cohérence de score, j’ai fait quelques tests avec une paire de lunettes correctrice. À ma grande surprise, et bien que les lunettes m’ai apporté une meilleure acuité visuelle, la moyenne des scores obtenus était très proche des résultats obtenus sans lunettes ! À noter que les scores pour les personnes qui n’ont pas de problèmes de vue sont systématiquement meilleurs.

Ma conclusion ? Et bien je ne sais pas très bien mais il semblerait qu’un facteur psychologique bloquant agisse pour les petits caractères.

Limite du flou

Pour rappel, la limite du flou est la distance limite à laquelle nous sommes capables d’accommoder pour voir net. Voici l’évolution de mon score ce mois-ci :

Bilan mensuel - octobre 2017

Comme prévu, nous nous contenterons désormais du score en lumière artificielle, c’est à dire à la valeur mesurée avec l’éclairage intérieur en début de soirée. L’avantage de ces conditions de luminosité c’est qu’elles ne varient pas et qu’elles se rapprochent des conditions chez mon ophtalmologue.

Une bonne hausse ce mois-ci qui laisse penser que le port de lunettes en sous-correction n’a en tous cas pas d’effet néfaste sur l’allure de la rééducation.

Échelle Monoyer : 9/10

Concernant l’échelle monoyer, la note sur 10 comme à l’école, je suis d’ores et déjà parvenu à déchiffrer la 9ème ligne dans de bonnes conditions de luminosité.

Ce score n’est pas représentatif, je dois trouver un moyen de me rapprocher des 3/10 obtenus chez l’ophtalmologue. L’objectif étant d’observer une potentielle évolution qui y soit comparable.

Conclusion

Pour l’instant, la combinaison des habitudes acquises et le port de lunettes en sous-correction semblent avoir l’effet escompté. Toutefois, Il faudra maintenir ce nouveau régime quelques mois afin de valider ou non cette hypothèse.

En attendant, voir plus net en portant des lunettes est un gros plus par rapport à la méthode précédente. Il n’était peut être pas nécessaire d’arrêter complètement de porter des lunettes. Cependant, le fait de ne pas les porter tout le temps permet de rendre agréable la sous-correction. Par contre, on imagine que passer de sa vraie correction à une sous-correction donne l’impression de passer du net au flou.

 

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